Don't play this game with me [PV Ellen]

« Il n’est pas toujours bon de chercher la bagarre » PV ELLEN

Allongé sur mon lit depuis plusieurs heures déjà, je ne cessai de contemplais le plafond de la chambre que j’occupais avec mon époux, ne cessant jamais de me posé des questions aussi ridicule soit-elle. Depuis plusieurs jours tout allez de travers avec moi et Edward. Pour tout dire, je suis sûre que vous connaissez l’origine du conflit. Isabella Swan. Bien sûre. Depuis qu’elle était entrée dans nos vies à tous, tout allez de travers. Je m’étais disputé avec Edward, puis Alice et même Emmett qui avait tenté de me calmer alors que j‘expliquai les quatre vérités à Edward c‘était fait crier dessus. Bien entendu, Esmée eut le dernier mot et j’abandonnais la partie, furieuse, bouillant de l’intérieur.

Dix minutes environ c’était écoulé, alors que je me perdais inlassablement dans mes pensés noires. Je ne rêvais que d’une chose, éloigné Bella de moi et de ma famille et que tout redevienne comme avant. Pour dire, Alice préférait passé le plus claire de son temps en compagnie de l’humaine plutôt qu’avec sa sœur. Je me sentais délaissé par tous et plus que jamais . Seule, à mon plus grand malheur.

Une chose pouvait un temps soit peut me remonté le morale. Allez me promener, changer d’air, et pourquoi pas chasser ? Je ressentais une envie soudaine d’extériorisé ma rage, j’en avais besoin, je me sentais oppressé, impuissante devant le mal être qui grandissait en moi. C’est seulement lorsque j’entendis des pas se rapprochés de la porte et une voix que je reconnaîtrais entre mille…celle d’Edward que je sut qu’il était temps pour moi de sortir prendre l’air. Je n’avais en aucun cas envie de le voir lui.

« Rose, je sais que tu es là ouvre ! »

Je me levais donc d’un bon agile et gracieux, ignorant royalement sa requête , montant sur le rebord de la fenêtre puis me laissa allez dans le vide, je me réceptionnai avec agilité tandis que je reprenais mon petit sourire arrogant, remettant mes cheveux en place, je me tournai vers l’horizon et prit de l’élan courrant à travers le bois, pouvant enfin dire que j’étais libre et seule, mais aux bout de quelques minutes je revînt à la réalité, sentant une présence m’épier, je stoppais net dans ma course et ferma les yeux tentant de connaître l’identité de l’inconnu.

"Bien plus qu'un jeu, c'est une philosophie..."

Je tournais en rond dans mon habitacle. Je ne trouvais ni l'envie, ni la sagesse de rester bien tranquille devant un livre ou une vulgaire émission de télé-réalité. J'avais beau être une midinette en apparence, une jolie blonde au regard naïf. Ce soir, j'avais besoin de me montrer tel la prédatrice que j'étais, de dévoiler mon regard de chasseuse, de traqueuse.
Une bonne partie de cache cache, ou bien jouer au loup, pourvu que la proie soit goûteuse le jeu ne m'importait peu. Tant qu'il y a avait un jeu. Tant que je pouvais sourire en coin en entendant ce petit coeur battre la chamade en se sentant épié, puis traqué, et tué. Seulement ce soir, je ne m'imaginais pas tomber sur une proie qui n'en était pas entièrement une, une proie dont le coeur n'allait pas s'emballer mais s'enrager, qui n'allait pas s'apeurer d'être traquée, mais vouloir combattre.. de plus, je ne m'imaginais pas rencontrer une de ces mangeuse de bestioles. Traitresse à notre race.

Je m'étais levée ce matin et m'étais dirigée vers la douche d'un pas nonchalant. J'avais vidé un humain la veille, un jeune homme d'une vingtaine d'année, j'étais donc rassasiée jusqu'à midi. Matinée passée tranquillement, j'avais enfilé un pantalon en jean noir et un débardeur moulant de la même couleur. Pour sortir, chasser, je ne voulais pas porter de chaussures, aujourd'hui comme beaucoup d'autres, j'avais envie de sentir le sol directement sous mes pieds. Je trouvais que mon équilibre et mon agilité n'était que meilleures lorsque je provoquait mes sens sous une peau nue. C'est aussi pour cela que je ne portais souvent guère de tissu sur moi, je n'étais pas frileuse, j'aimais sentir les choses.

Claquant la porte de ce pavillon de vacances loué à un récent défunt, l'heure était à l'aventure, à la chasse. Je me dirigeai alors vers les bois épais, espérant y trouver quelque humains en randonnée par ce si joli temps. Sautillant, furetant, sautant d'arbres en arbres et foulant la terre de mes pieds nus, je prenais un malin plaisir à parcourir la forêt, hors des sentiers battus, mes sens, mon ouïe fine, comme mon odorat, à l'affut du moindre voyageur sur les chemins à quelques mètres de moi. Je fendait l'air en jubilant de ma rapidité, parallèlement au sentier, fracassant une branche d'arbre par ci par là, non par maladresse mais par plaisir. C'est alors que je senti une présence, non loin de là, je me fit silencieuse, plus lente, à l'écoute, à l'affut, prête à bondir sur cette proie encore inconnue.

Une vampire. Je ne m'attendais pas à trouver une immortelle ici, cherchant à la base de quoi me nourrir. Mais la rencontre allait être sans doute tout aussi amusante.. peut-être un peu plus musclée.. Tournant autour d'elle, cachée par les buissons épais, je la vit se concentrer, elle avait décelé ma présence.. Alors sans trop d'hésitation, je décidais de sauter de derrière la noirceur des fougères, pour m'afficher devant ma confrère.

« Tien donc, une mangeuse de bêtes. Je savais que vous étiez par ici, les végétariens, mais je ne m'attendais pas à rencontrer un de ces traîtres à la race des vampire aussi tôt. »

Le mot « végétarien » avait été prononcé avec tout le dégout que je pouvais en avoir. Mon regard s'était planté dans le sien, j'étais en position de défense, de combat même, prête à bondir au moindre de ses gestes. Je n'avais que faire comme la plupart des vampires du respect envers les miens, et encore moins envers ces mangeurs de fauves. Non, je me fichais totalement de cela, et je brulais de me frotter à cette jolie petit frimousse adoratrice de ces vermines humaines...

» La Mort aux longues Dents {. Pv Ellen
» Sadique Crazy Admin, Ellen Ô Sade, dite Hell
» You wanna play with me ?